파리 숙소, 민박
산책로





Petite Ceinture du 15e
Profitez de ce nouveau corridor écologique à la végétation spontanée et déjà peuplé de très nombreuses espèces animales. Construite autour de Paris sous le Second Empire (1852 – 1869), la petite Ceinture est une voie ferroviaire de 36 km. Cette ligne de chemin de fer a transporté les voyageurs jusqu'en 1934 et les marchandises jusqu'à la fin des années soixante-dix. Dans le 15e arrondissement, elle desservait notamment les usines Citroën (parc André-Citroën) et les abattoirs de Vaugirard (parc Georges-Brassens). La végétation est installée spontanément sur le site. Elle s'avère particulièrement riche écologiquement. Cette végétation a colonisé les talus, le ballast, les ponts et les murets, formant différentes strates végétales où se nichent de nombreuses espèces animales. A terme, l’objectif est de relier par une promenade les parcs André-Citroën et Georges-Brassens de part et d’autre de ce premier tronçon aménagé. Pour permettre l’accès de ce site au public, la Ville de Paris a réalisé un aménagement paysager qui préserve le patrimoine ferroviaire et met en valeur cette biodiversité singulière. La petite Ceinture du 15e réunit des habitats naturels variés et intéressants tels que le boisement, la prairie, la friche, la lisière forestière, la végétation pionnière des ballasts et des murs. Chacun de ces milieux accueillent des espèces animales différentes. 220 espèces de plantes et d’animaux y vivent ou s’y promènent, entre le parc André-Citroën et le parc Georges-Brassens. Dans les talus boisées, 21 espèces d’oiseaux, parmi lesquels le Gobe-mouche gris (Muscicapa striata) menacé, viennent faire leur nid. Dans les endroits plus ouverts comme les lisières, les prairies ou le ballast, des Hyménoptères, des papillons de jour et des coléoptères viennent butiner. Cette promenade a été aménagée pour accueillir le public dans le respect du patrimoine existant. Pour ne pas troubler le rythme biologique des animaux, aucun luminaire n’a été installé. Le site est fermé la nuit. Les talus ne sont pas accessibles. L’entretien s’adapte aux cycles biologiques, notamment à la nidification des oiseaux. Il maintient les trois étages de végétation et les prairies sont fauchées une à deux fois par an. Des éclaircies paysagères sont réalisées pour favoriser la croissance des arbres et des arbustes locaux, comme l’orme champêtre devenu rare, le chêne pédonculé ou l’érable sycomore. Les souches d’arbres laissées en chandelle, les troncs coupés et les tas de bois mort accueillent des micro-organismes, champignons et insectes xylophages (qui décomposent le bois mort…). Ceci permet de maintenir l’équilibre écologique de l’écosystème forestier.